Le portrait de la clown Pétula sur Lyon et la région
Les clowns interviennent dans un univers intime et fragile. Il est essentiel qu’ils soient formés et préparés pour faire preuve d’écoute, de créativité et d’adaptation. Si leur métier est d’improviser à chacune de leur visite, leur métier ne s’improvise pas et on ne devient pas clown à l’hôpital par hasard.
On a choisi de vous faire découvrir le parcours de la comédienne Noémie Rouge, qui, vient d’intégrer l’équipe de clowns de l’antenne de Romans sur Isère dans la Drôme.
Devenir clown à l’hôpital : découvrez le parcours de Noémie Rouge
_ Salut Noémie, peux-tu te présenter ?
Je suis Noémie alias Pétula. J’ai 39 ans et je suis curieuse, joueuse, dynamique, joviale, passionnée par la créativité et l’humain.
_ Peux-tu nous dire comment le clown est entré dans ta vie professionelle ?
Je découvre le théâtre à l’école primaire et il ne me quittera alors plus. En 3ème, une conseillère d’orientation me parle du métier de psychomotricienne permettant d’allier l’utilisation des arts et le « prendre soin », deux domaines qui m’attirent. Je me forme donc à ce métier et l’exerce pendant plusieurs années dans diverses structures.
En parallèle, je fais alors du théâtre d’improvisation, de l’accordéon et de la danse. Je commence à faire des stages de découverte du clown durant les week-ends. L’envie grandit de faire plus de place à l’artistique. Je décide alors d’arrêter la psychomotricité et je me forme aux arts du clown à pendant deux ans. Je joue ensuite pour diverses compagnies et j’anime des ateliers artistiques.
_ Pourquoi une reconversion professionnelle pour devenir clown en milieu de soin ?
Je pousse les portes d’un métier que j’ai si longtemps attendu d’exercer. C’est un rêve qui se réalise après des années de persévérance. Alors pourquoi le clown ? Pour plein de raisons !
Parce que je les ai rencontrés alors que j’avais ma blouse de psychomot’ et que j’ai drôlement eu envie d’être à leur place.
Parce que j’aime l’idée de pouvoir laisser aller la spontanéité tout en ayant les antennes de la sensibilité déployées : être là, vivante, joueuse tout autant que délicate et discrète quand la situation le nécessite.
Parce que j’aime l’idée d’emmener en voyage, de créer un moment d’évasion hors du temps et de l’espace permettant de s’extraire de l’hôpital, de l’EHPAD, des soins et des inquiétudes aussi bien pour l’enfant, le résident, leur famille que pour les soignants.
Merci à Noémie d’avoir joué lejeu de l’interview. Pour découvrir les autres clowns de l’association, vous pouvez lire le portrait de Filomène, de Sergio , de Dji Dji ou encore de Wakamé.
Je suis clown à l’hôpital parce que j’aime l’idée d’emmener en voyage, de créer un moment d’évasion hors du temps et de l’espace permettant de s’extraire de l’hôpital, de l’EHPAD, des soins et des inquiétudes aussi bien pour l’enfant, le résident, leur famille que pour les soignants.
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